RODA-GIL, Etienne
    
      
    
      
    
      
    Ce n'est rien
    
      
    
      
    Ce n'est rien
  
Tu le sais bien
Le temps passe
Ce n'est rien
    
      
    Tu sais bien
  
Elles s'en vont comme les bateaux
Et soudain
    Ça revient
    
      
    
      
    Pour un bateau qui s'en va
  
Et revient
II y a mille coquilles de noix
Sur ton chemin
    Qui coulent et c'est très bien
    
      
    
      
    Et c'est comme une tourterelle
  
Et qui s'éloigne à tire d'aile
En emportant le duvet
Qui était ton lit
    Un beau matin.
    
      
    
      
    Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
  
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle
    Sur l'Océan.
    
      
    
      
    Ce n'est rien
  
Tu le sais bien
Le temps passe
Ce n'est rien
Tu sais bien
Elles s'en vont comme les bateaux
Et soudain
Ça prévient
Comme un bateau qui revient
Et soudain
Il y a mille sirènes de joie
Sur ton chemin
    Qui résonnent et c'est très bien
    
      
    
      
    Et ce n'est qu'une tourterelle
  
Qui revient à tire d'aile
En rapportant le duvet
Qui était ton lit
    Un beau matin.
    
      
    
      
    Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
  
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle
Sur l'Océan.
Ça prévient.
Comme un bateau qui revient
Et soudain
Il y a mille sirènes de joie
Sur ton chemin
    Qui résonnent et c'est très bien
    
      
    
      
    Et ce n'est qu'une tourterelle
  
Qui reviendra à tire d'aile
En rapportant le duvet
Qui était son nid
    Un beau matin
    
      
    
      
    Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
  
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle
    Sur l'Océan.
    
      
    
      
    
      
    Le Lac Majeur
    
      
    
      
    Il neige sur le lac Majeur
    
      
    Les oiseaux-lyre sont en pleurs
    
      
    Et le pauvre vin italien
    
      
    S'est habillé de paille pour rien 
    
      
    Des enfants crient de bonheur
    
      
    Et ils répandent la terreur
    
      
    En glissades et bombardements
    
      
    C'est de leur âge et de leur temps
    
      
    J'ai tout oublié du bonheur
    
      
    Il neige sur le lac Majeur
    
      
    J'ai tout oublié du bonheur
    
      
    Il neige sur le lac Majeur
  
    
      
    Voilà de nouveaux gladiateurs
    
      
    Et on dit que le cirque meurt
    
      
    Et le pauvre sang italien
    
      
    Coule beaucoup et pour rien
    
      
    Il neige sur le lac Majeur
    
      
    Les oiseaux-lyre sont en pleurs
    
      
    J'entends comme un moteur
    
      
    C'est le bateau de cinq heures
    
      
    J'ai tout oublié du bonheur
    
      
    Il neige sur le lac Majeur
    
      
    J'ai tout oublié du bonheur
    
      
    Il neige sur le lac Majeur 
    
      
    
      
    
      
    Si on chantait
    
      
    
      
    La grande ville
    
      
    Mange la ville
    
      
    La grandie vie
    
      
    Mange la vie
    
      
    
      
    Marie si belle
    
      
    Marie vaisselle
    
      
    Marie chandelle
    
      
    Plume d'hirondelle
    
      
    Fleur sans colline
    
      
    Pleur en cuisine
    
      
    Marie sans fard
    
      
    Fleur de brouillard
    
      
    
      
    Si on chantait
    
      
    Si on chantait
    
      
    Si on chantait
    
      
    Si on chantait
  
    Marie divine, si on chantait
    
      
    
      
    Si on chantait
    
      
    …..
    
      
    
      
    Ce qui me peine
    
      
    N'est pas que je t'aime
    
      
    Le temps se lasse
    
      
    Le cour efface
    
      
    Parmi les femmes
    
      
    Pourquoi le taire
    
      
    Celles qui te ressemblent
    
      
    Je les préfère
    
      
    
      
    Marie divine
    
      
    Sans mousseline
    
      
    Dans ta cuisine
    
      
    Je t'imagine.
    
      
    
      
    Si on chantait
  
    …..