ROUX, Noël
    
      
    
      
    
      
    La tendresse
    
      
    
      
    On peut vivre sans richesse
  
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
    On ne le pourrait pas
    
      
    
      
    Non, non, non, non
  
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
    Il n'en est pas question
    
      
    
      
    Non, non, non, non
  
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
    Vraiment, vraiment, vraiment
    
      
    
      
    Le travail est nécessaire
  
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien... on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
    Le temps vous paraît long
    
      
    
      
    Long, long, long, long
  
Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
    L'amour ne serait rien
    
      
    
      
    Non, non, non, non
  
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un coeur qui nous soutient
Non, non, non, non
    On n'irait pas plus loin
    
      
    
      
    Un enfant vous embrasse
  
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos coeurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours