MACIAS, Enrico
    
      
    
      
    Six Millions De Larmes 
  
    
      
    Six millions de larmes versées
  
Par un cortège d’innocents
Il n’y a plus d’humanité
Quand la violence écrit l’histoire avec du sang
Mais comme un arbre calciné
Qui revit avec le printemps
De nouvelles branches ont poussé
Plus nombreuses et fortes qu’avant
Et l’arbre de Judée resplendit de nouveau
Au grand soleil des vivants
    
      
    Six millions de larmes ont prouvé
  
Que les martyrs sont des prophètes
Ne se sont ils pas sacrifiés
Pour que l’exode de Moise se répète
    
      
    Sur les chemins de Galilée
  
Il en arrive chaque jour
Jérusalem est en beauté
L’enfant prodigue est de retour
Et l’arbre de Judée resplendit de nouveau
Au grand soleil de l’amour
    
      
    Toi l’éternel Dieu de l’univers
  
Toi l’éternel entend nos prières
Ne laisse plus tes enfants aller en enfer
    
      
    Six millions de larmes aujourd’hui
  
Nous ouvrent les portes du ciel
Sans elles, aurions nous réussi
A retrouver le temple des rois d’Israël
Ces larmes ont arrosé la terre
Pour offrir à tous les regards
Un grand jardin dans un désert
    
      
    Le seigneur a de la mémoire
  
Et l’arbre de Judée resplendit de nouveau
Au grand soleil de l’espoir
    
      
    Toi l’éternel, Dieu de l’univers
  
Toi l’éternel, entends nos prières
Ne laisse plus les enfants aller en enfer
    
      
    Six millions de larmes versées
  
Par un cortège d’innocents
Pour que demain l’humanité
    Offre la paix tant espérée par ses enfants
    
      
    
      
    
      
    J'ai quitté mon pays
  
    
      
    J'ai quitté mon pays
  
J'ai quitté ma maison
Ma vie, ma triste vie
Se traîne sans raison
    
      
    J'ai quitté mon soleil
  
J'ai quitté ma mer bleue
Leurs souvenirs se réveillent
Bien après mon adieu
    
      
    Soleil! Soleil de mon pays perdu
  
Des villes blanches que j'aimais
Des filles que j'ai jadis connues
    
      
    J'ai quitté une amie
  
Je vois encore ses yeux
Ses yeux mouillés de pluie
De la pluie de l'adieu
    
      
    Je revois son sourire
  
Si près de mon visage
Il faisait resplendir
Les soirs de mon village
    
      
    Mais du bord du bateau
  
Qui m'éloignait du quai
Une chaîne dans l'eau
A claqué comme un fouet
    
      
    J'ai longtemps regardé
  
Ses yeux qui fuyaient
La mer les a noyés
Dans le flot du regret.
    
      
    
      
    Pour toutes ces raisons je t’aime
  
    
      
    Toi tu m'as donné ton sourire de femme
  
Tes larmes sucrées que je n'oublie pas
Avec toi j'ai eu des années lumière
Des châteaux de cartes et des feux de bois
Pour toutes ces raisons; je t'aime
    
      
    Les nuits de l'exil, on était ensemble
  
Mon fils et ma fille, ils sont bien de toi
Tu es comme moi et je te ressemble
Je suis orphelin quand tu n'es pas la
Pour toutes ces raisons; je t'aime
    
      
    Je n'ai pas de médaille, je suis venu comme ça
  
Je suis un homme un fou d'amour, un fou de toi
J'ai passé ma vie, ma vie à t'attendre
Mais j'ai gagné l'amour de toi
    
      
    Les bouquets de fleurs semblent dérisoires
  
Je ne chante plus dès que tu t'en vas
Tu connais par coeur ma vie, mon, histoire
Mes chansons d'amour parlent encore de toi
Pour toutes ces raisons; je t'aime
    
      
    Je n'ai pas de médaille, je suis venu comme ça
  
Je suis un homme un fou d'amour, un fou de toi
J'ai passé ma vie, ma vie à t'attendre
Mais j'ai gagné l'amour de toi
Pour toutes ces raisons; je t'aime
    
      
    J'ai vu dans tes yeux l'eau de la tendresse
  
Qui va du pardon à tes souvenirs
Tu n'as rien promis, je suis ta promesse
Et c'est avec toi que je veux vieillir
Pour toutes ces raisons; je t'aime
Je t'aime.
    
      
    
      
    Constantine 
  
  
    
      
    Les chemins défendus peuvent mener à Rome 
    
      
    Les jours suivant les jours conduire au temps perdu 
    
      
    L'eau des ruisseaux qui rit de l'oubli des hommes 
    
      
    Rejoindre un jour la mer monotone 
    
      
    
      
    Mais toi mon cœur tu voyages 
    
      
    Vers le rocher sauvage 
    
      
    Qui te fascine 
    
      
    Constantine 
    
      
    
      
    On emmène avec soi ses plus grandes richesses 
    
      
    La forme d'un amour au bout de ses dix doigts 
    
      
    La poudre d'or de quelque ancienne promesse 
    
      
    Et quelques larmes sur sa jeunesse 
  
    J'ai gardé les chansons vives 
    
      
    De tes flûtes naïves 
    
      
    En sourdine 
    
      
    Constantine, Constantine 
    
      
    
      
    On part à cœur perdu 
    
      
    Avec la faim dans l'âme 
    
      
    De matins lumineux de vives inconnues 
    
      
    Au bout c'est le désert et ses matins calmes 
    
      
    Le sable ou bien les bras d'une femme 
    
      
    Entre le ciel et la terre 
    
      
    Tu as tes ponts de pierre 
    
      
    Sur tes abîmes 
    
      
    Constantine 
    
      
    
      
    Tu ne peux échapper aux bras de tes ravines 
    
      
    Et comme elle, je tiens mon amour bien serré 
    
      
    Quand elle est là tranquille sur ma poitrine 
  
    
      
    
      
    Le Voyage
  
  
    
      
    Si nous nous sommes tant aimés
    
      
    Et que nous sommes séparés
    
      
    Non ce n'est pas que je peux me passer d'elle,
  
    
      
    Je suis resté fidèle
  
    
      
    Et quand on lui fait du mal
    
      
    C'est tout mon corps qui a mal
    
      
    C'est tout mon cœur qui se tord elle est si belle
  
    
      
    Je suis resté fidèle
  
    
      
    J'ai tant rêvé de ce voyage
    
      
    On m'a défendu le passage
    
      
    Moi qui n'avais dans mes bagages
    
      
    Qu'une mémoire et des images
  
    
      
    Elle m'attendait je le sais
    
      
    C'est un parfum que je connais
    
      
    Et la couleur de ce ciel au-dessus d'elle
    
      
    La douleur sous le miel
    
      
    La fête n'était pas secrète
    
      
    Et oublions les souffrances
    
      
    Les mains des femmes préparées comme dans l'enfance
    
      
    Le repas sur les flammes
  
    
      
    J'ai tant rêvé de ce voyage
    
      
    Des fous m'ont barré le passage
    
      
    J'avais rêvé de retrouver
    
      
    Celle que j'ai simplement aimé
  
    
      
    Les beaux jardins les matins
    
      
    Lorsque nos mains se rassemblent
    
      
    Les beaux chagrins quand on est tout seul ensemble
    
      
    La douleur sous le miel,
  
    
      
    Je ne l'ai pas fait ce voyage
    
      
    Des fous m'ont barré le passage
    
      
    J'avais rêvé de retrouver
    
      
    Celle que j'ai simplement aimée
    
      
    Si nous nous sommes tant aimés
    
      
    Et que nous sommes séparés
    
      
    Non ce n'est pas que je veux vivre sans elle
    
      
    Je suis resté fidèle