CABREL, Francis
    
      
    
      
    
      
    C’est écrit
  
    
      
    Elle te fera changer la course des nuages
  
Balayer tes projets, vieillir bien avant l'âge
Tu la perdras cent fois dans les vapeurs des ports
C'est écrit
    
      
    Elle rentrera blessée dans les parfums d'un autre
  
Tu t'entendras hurler "que les diables l'emportent"
Elle voudra que tu pardonnes, et tu pardonneras
C'est écrit
    
      
    Elle n'en sort plus de ta mémoire
  
Ni la nuit, ni le jour
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours
    
      
    Tu prieras jusqu'aux heures où personne n'écoute
  
Tu videras tous les bars qu'elle mettra sur ta route
T'en passeras des nuits à regarder dehors
C'est écrit
    
      
    Elle n'en sort plus de ta mémoire
  
    …..
    
      
    
      
    Mais y a pas d'amour sans histoires
  
Et tu rêves, tu rêves
Qu'est-ce qu'elle aime, qu'est-ce qu'elle veut?
Et ses ombres qu'elle te dessine autour des yeux?
    
      
    Qu'est-ce qu'elle aime?
  
Qu'est-ce qu'elle rêve, qui elle voit?
Et ces cordes qu'elle t'enroule autour des bras?
Qu'est-ce qu'elle aime?
    
      
    Je t'écouterai me dire ses soupirs, ses dentelles
  
Qu'à bien y réfléchir, elle n'est plus vraiment belle
Que t'es déjà passé par des moments plus forts
Depuis
    
      
    Elle n'en sort plus de ta mémoire
  
    …..
    
      
    
      
    Mais y a pas d'amour sans histoires
  
Oh tu rêves, tu rêves
    
      
    Elle n'en sort plus de ta mémoire
  
Elle danse derrière les brouillards
Et moi j'ai vécu la même histoire
Depuis je compte les jours
    
      
    Depuis je compte les jours
  
    Depuis je compte les jours
    
      
    
      
    
      
    Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai
  
    
      
    Mon enfant nue sur les galets
  
Le vent dans tes cheveux défaits
Comme un printemps sur mon trajet
Un diamant tombé d'un coffret
Seule la lumière pourrait
Défaire nos repères secrets
Où mes doigts pris sur tes poignets
Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai
Et quoique tu fasses
L'amour est partout où tu regardes
Dans les moindres recoins de l'espace
Dans le moindre rêve où tu t'attardes
L'amour comme s'il en pleuvait
Nu sur les galets
    
      
    Le ciel prétend qu'il te connaît
  
Il est si beau c'est sûrement vrai
Lui qui ne s'approche jamais
Je l'ai vu pris dans tes filets
Le monde a tellement de regrets
Tellement de choses qu'on promet
Une seule pour laquelle je suis fait
Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai
Et quoique tu fasses
L'amour est partout où tu regardes
Dans les moindres recoins de l'espace
Dans le moindre rêve où tu t'attardes
L'amour comme s'il en pleuvait
Nu sur les galets
    
      
    On s'envolera du même quai
  
Les yeux dans les mêmes reflets
Pour cette vie et celle d'après
Tu seras mon unique projet
Je m'en irai poser tes portraits
À tous les plafonds de tous les palais
Sur tous les murs que je trouverai
Et juste en dessous, j'écrirai
Que seule la lumière pourrait
Et mes doigts pris sur tes poignets
    Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai
    
      
    
      
    
      
    L’encre de tes yeux
  
    
      
    Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
  
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seul
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand-même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux
    
      
    Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
  
À trop vouloir te regarder
J'en oubliais les miennes
On rêvait de Venise et de liberté
J'aimerais quand-même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
C'est ton sourire qui me l'a dicté
    
      
    Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
  
Tu viendras toujours du côté où le soleil se lève
Et si malgré ça j'arrive à t'oublier
J'aimerais quand-même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets
    
      
    Mais puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
  
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seul
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand-même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
    Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux
    
      
    
      
    
      
    Petite Marie
    
      
    
      
    Petite Marie, je parle de toi 
    
      
    Parce qu'avec ta petite voix 
    
      
    Tes petites manies, tu as versé sur ma vie 
    
      
    Des milliers de roses 
    
      
    
      
    Petite furie, je me bats pour toi 
    
      
    Pour que dans dix mille ans de ça 
    
      
    On se retrouve à l'abri, sous un ciel aussi joli 
    
      
    Que des milliers de roses 
    
      
    
      
    Je viens du ciel et les étoiles entr' elles 
    
      
    Ne parlent que de toi 
    
      
    D'un musicien qui fait jouer ses mains 
    
      
    Sur un morceau de bois 
    
      
    De leur amour plus bleu que le ciel autour 
    
      
    
      
    Petite Marie, je t'attends transi 
    
      
    Sous une tuile de ton toit 
    
      
    Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade 
    
      
    Que j'avais écrite pour toi 
  
    
      
    Petite furie, tu dis que la vie 
    
      
    C'est une bague à chaque doigt 
    
      
    Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides 
    
      
    Et mes yeux pleurent de froid 
    
      
    
      
    Je viens du ciel et les étoiles entr' elles 
    
      
    Ne parlent que de toi 
    
      
    D'un musicien qui fait jouer ses mains 
    
      
    Sur un morceau de bois 
    
      
    De leur amour plus bleu que le ciel autour 
    
      
    
      
    Dans la pénombre de ta rue 
    
      
    Petite Marie, m'entends-tu ? 
    
      
    Je n'attends plus que toi pour partir... 
    
      
    Dans la pénombre de ta rue 
    
      
    Petite Marie, m'entends-tu ? 
    
      
    Je n'attends plus que toi pour partir... 
    
      
    
      
    Je viens du ciel et les étoiles entr' elles 
    
      
    Ne parlent que de toi 
    
      
    D'un musicien qui fait jouer ses mains 
    
      
    Sur un morceau de bois 
    
      
    De leur amour plus bleu que le ciel autour